mardi 16 décembre 2008

ASSOCIATION NATIONALE MALAZA NY GASY

Association MALAZA NY GASY
(MAdagasikara LAlain'ny ZAnaNY GASY)
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“Pour l’avenir des enfants et jeunes pauvres EN VUE D’UN AVENIR MEILLEUR ; pour mon avenir, ma famille et mon pays, JE M’ENGAGE AVEC VOUS”. (Devise de MNG)


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"Ho fanabeazana ny ankizy sy tanora mahantra sy sahirana mba hanana HO AVY MILAY; ho an'ny ho aviko, ny fianakaviako,HIROTSAKA AHO HIARAKA AMINAREO"


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Adresse: Lot:IIIT 174 JA Mandrangobato II Anosibe
(101) -ANTANANARIVO- MADAGASCAR
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Tél: 032 04 530 69, 032 02 108 98
Misaotra anao ny nitsidika ny adiresin'ny Fikambanana Malaza ny Gasy, izay fikambanana Malagasy mpanao soa.
Suite à la création de cette blog: tsy mbola mandeha tsara fa afaka maka information mikasika ny Malaza ny Gasy ianao na ny Akany Iarivosoa

Table des matieres


Mots de présentation du ConcepteuR 2
0- L’Akany Iarivosoa : fondation et évolution (1997-2003) 3
1-LE CEFTOP AU SEIN DE l’ AKANY IARIVOSOA en 2006-2007 7
2- Présentation générale du CEFTOP 8
3- CATEGORIE DE FORMATION 10
4- L’équipe de formateurs 12
5- PREPARATION DU MINI-MEMOIRE DE FIN D’ETUDES CEFTOP 14
6- HAFATRA MANOKANA HO ANAREO TANORA MPIOFANA 15
7- HAFATRA MANOKANA ISAKY NY SAFIDY (Spécialité) 17
8- VOYAGES D’ETUDES 18
Antsirabe – Tritriva (Avril 2006) 19
Toamasina Foulpointe (Juillet 2007) 26
9- INSERTION PROFESSIONNELLE A PARTIR DE SEPTEMBRE 2007 39

PROGRAMME DE FORMATION (1-2-3-4 années) 40

1- PAR ANNEE DE FORMATION 41
2- PAR MATIERE 175
Mots de présentation


Quelle joie pour nous de voir enfin naître ce Centre d’Education Fondamentale et de Technique Opérationnelle ! Il est le fruit de nos diverses réunions et de nos efforts communs.

Nous remercions Dieu de nous avoir guidés hier, de cheminer avec nous aujourd’hui et de bénir notre lendemain dans cet AKANY IARIVOSOA. Selon notre chant célèbre : « Zanahary tsy mba miangatra », Dieu n’est pas injuste envers les enfants en situation de pauvreté. La preuve, cet AKANY IARIVOSOA qui fait du bien à tous ceux qui le fréquentent.

MERCI aux parents d’avoir fait confiance en cet AKANY IARIVOSOA, d’avoir toujours aidé les éducateurs en payant régulièrement leur modique participation suivant leur possibilité financière et de venir nombreux entourer les enfants aux fêtes, aux réunions, aux travaux,...

Nous remercions tous les éducateurs qui se dévouent quotidiennement auprès de ces enfants depuis la fondation de cet AKANY. Nous rendons un hommage particulier à Solo qui a commencé cette expérience dans son humble maison, à Emma et Malica aidées par Nina, Solofo, Vhovha au début de cette aventure éducative. Saluons la mémoire de Ra-Edy qui me conduisait dans ce quartier des marais

MERCI aux jeunes, garçons ou filles, habitant dans les fraternités de formation tant à Madagascar qu’en Europe. Ils ont su mettre leurs temps et talents au service des enfants en situation de pauvreté. Ils actualisent ainsi la spiritualité de Saint Jean-Baptiste De La Salle.

Nous remercions tous les bienfaiteurs, nationaux et européens, pour leur contribution. Sans eux, cet AKANY IARIVOSOA n’aurait jamais existé. Nous rendons hommage à MatthieuTHOUVENOT alias RATOVO et l’association FIDES – à TGV (La Terre est un grand Village) – à l’association EAU VIVE – aux Jeunes en Marche (JEM 2001) de Caluire – aux Collèges des Aumôneries de l’Enseignement Publique (AEP) de : Croix Rousse, Laurent Mourguet (Valpré), Vénissieux.

Nous remercions l’Association MALAZA NY GASY : le conseil d’administration, le comité directeur et les membres pour leur courage et leur effort d’avancer malgré les nombreuses difficultés.

Enfin, nous remercions toutes les personnalités civiles et ecclésiales qui ont pris leurs temps de visiter cet AKANY IARIVOSOA : Evêques - prêtres – religieux - femme du premier ministre SYLLA - Monsieur Jean-Jacques, directeur du ministère – président du Fokontany - amis d’ici et d’outre-mer – lycéens - jeunes, familles, artistes comme RAM’HORS, John… La liste est longue.

C’est vrai qu’ensemble, nous vivons et faisons des merveilles – avec Dieu.

Et vous, chers jeunes de la première promotion « TGV MILAY », sachez profiter de cette chance que toutes ces personnes vous donnent pour votre avenir, selon notre devise :

« Pour mon avenir, ma famille et mon pays, je m’engage avec vous ».

Nous avons essayé de mettre en place tout un programme de formation, ambitieux mais réalisable. Chacun et chacune sont les acteurs de la réussite de cette formation professionnalisante.

Alors, nous avons confiance en vous. Allez de l’avant, l’avenir s’ouvre devant vous !


Lyon, le 15 Août 2003.


RATSIMBAZAFY Jean de Dieu, fondateur -concepteur
(RAGOD-Gasy)




0- L’AKANY IARIVOSOA : FONDATION ET EVOLUTION (1997 – 2003)


Témoin oculaire de ces heureux événements, nous résumons : dans un autre quartier Anosizato
[1], un jeune homme commençait l’alphabétisation d’une vingtaine d’enfants.

1- La maison de Solo transformée en salle de classe : (1997-1998)

En décembre1997, nous avons été sollicité par un technicien de surface
[2] - de notre Institution Sainte Famille - habitant ce quartier, pour venir en aide à ce jeune homme dans son expérience éducative. Nous avons répondu positivement à son appel en allant avec lui constater cette expérience. Nous avons pris nos baskets pour parcourir - avec RANDRIANASOLO Edmond (RaEdy), notre technicien de surface et RANDRIANASOLO Olivier (Vhôvha), un jeune lasallien missionnaire - le grand marché d’Anosibe en plein air sous un soleil accablant de 40°. Le marché grouillait de monde dont quelques centaines d’enfants au travail : vendeurs, porteurs, cireurs, tireurs de pousses-pousse.
Ayant traversé ce marché d’Anosibe et le stationnement de taxi-brousse, nous avons parcouru un sentier au milieu des marais. Un jeune homme « SOLO » nous accueillait : et nous conduisait vers une maison en terre battue. Nous entrions dans la maison. Une vingtaine d’enfants nous saluaient : « bonjour Messieurs ». Tout était sombre, il a fallu cinq minutes pour apercevoir les enfants. La salle était de 2 x 3 m. Des planches sur des briques comme bancs, le mur comme tableau ; une ardoise comme seule fournitures scolaires des enfants où sont écrits a, e, i, o, y.

Je répondais à la salutation des enfants. Je les observais attentivement : ils étaient pieds nus, vêtus de haillons. Certains avaient des traces de bouts sur leur visage ou leurs bras. Ils croisaient les bras et me regardaient. Un silence d’observation réciproque s’installait entre nous. J’engageais la discussion : « aimez-vous étudier ? ». « OUI » me répondaient-ils unanimement. Je continuais : « mais pourquoi n’allez-vous pas à l’école ? qui veut me répondre lève la main ». A tour de rôle, ils parlaient :
« mes parents n’ont pas d’argent, alors je transporte les briques pour avoir un peu d’argent. Je ne peux pas étudier »
« je suis content d’avoir 3 heures par jour de classe avec monsieur Solo, le reste du temps, je fais la queue au robinet public pour transporter de l’eau. »
« je lave les linges avec ma mère au bord du fleuve Ikopa. Je n’ai que cinq ans. J’aide ma mère pour avoir de l’argent »
« je suis tireur de pousse pousse. Une fois, je me suis blessé. Alors quand je gagne plus d’argent, je vais acheter une paire de kyranyl (sandale très résistant) »
« j’aide mes parents au marché d’Anosibe, en vendant les légumes ou transporter les sacs de pomme de terre, de carotte, de haricots. Souvent, c’est très lourd »

Tous voulaient me répondre, mais j’ai abrégé le dialogue : « j’ai entendu ce que vous m’avez dit. Je reviendrai écouter ceux qui n’ont pas parlé ». Ils applaudissaient. Je ne m’attendaient pas à cela. Je reposais une question : « voulez-vous venir à l’école ? » « NON » répondaient-ils. Une main se levait, un garçon se tenait debout poliment. Je lui disait : « dis ton prénom et tu peux parler ». Alors, il parlait timidement : « je m’appelle Jean de Dieu, je veux étudier comme ici, une demi-journée, pour pouvoir travailler. J’ai dix ans et je ne suis jamais entré dans une salle de classe ». Une fille demandait la parole : « moi, c’est Fanja, j’ai 5 ans. Pouvez-vous aider notre monsieur ? Voici ma poupée, mes parents ne peuvent pas en acheter. Alors, je l’ai fabriquée avec des chiffons ». Je terminais la séance : « les enfants, vous allez jouer dans la cour pour que je puisse voir avec monsieur SOLO ce que nous pouvions faire ensemble avec vous ». Une telle rencontre ne s’oublie jamais.


2- La maison louée de Madame Lala : « DONGONA » (1998-2001)

Nous avons demandé à Solo de trouver une maison à louer dans le quartier pour ne pas déraciner les enfants de leur milieu social. Il trouvait une maison de Madame Lala. La maison était en brique, mais dans un état de délabrement énorme. Les tôles n’étaient pas bien cloués, il y avait de moellons sur le toit. Le sol était en terre battue avec beaucoup de trous. La couleur rouge des briques était la seule peinture du mur intérieur. Il n’y avait pas de clôture pour protéger les enfants, la porte se tournaient vers la rizière. Tout était à refaire mais la propriétaire n’a pas l’argent nécessaire pour le faire. Elle proposait que nous prenions en charge les réparations en surélevant la maison pour avoir un étage pour avoir deux salles de classes. Le coût des travaux sera déduit des loyers mensuels. Nous acceptions cette proposition qui rendait service à la fois aux enfants et à Madame Lala. Nous demandions à « RATA » (RANDRIAMASINORO Justin) technicien de surface de l’Institution Sainte Famille, de faire le devis. Puis, nous avons contacté notre ami lyonnais « RATOVO »
[3] pour nous envoyer l’argent nécessaire.
Nous commencions la réparation et les enfants y participaient activement. Nous leur parlions d’un prêtre français du XVII ème siècle qui avait fait pareil pour les enfants pauvres de Reims. Il s’agissait de Saint Jean-Baptiste de La Salle, fondateur de la Congrégation des Frères des Ecoles Chrétiennes.

Nous surélevions le bâtiment, puis nous mettions des bois comme planchers au premier étage. Les tôles étaient remplacés mais les voliges étaient trop chers pour les plafonds. Les enfants peignaient en blanc le mur intérieur et extérieur. Une clôture en bois était mis pour protéger les enfants des marais en saison de pluies. Ils dessinaient un portrait de Jean Baptiste de La Salle qui pleurait. Sur le mur extérieur était écrit : « AKANY IARIVOSOA » qui veut dire « la belle maison de Iarivo » ( les poètes appellent Iarivo, Antananarivo). Nous demandions aux enfants le sens de tout cela. Ils répondaient sérieusement : « De La Salle est triste, il pleure parce que nous n’avions pas encore une vraie école à nous. Cependant, cette maison est la plus belle maison que nous avons ici, alors nous l’appelons notre plus belle maison ».

3- Maison achetée de Ravao : (2001-2002)

Nous demandions à Solo de rejoindre le mouvement des Jeunes Lasalliens Missionnaires pour suivre des formations et rencontrer d’autres jeunes qui s’engageaient au service des enfants pauvres. Comme il y avait plus d’enfants à l’AKANY, nous demandions à Mademoiselle NIVOARIMANANA FANJASOLONIRINA Lydie Nina, jeune lasallienne missionnaire et étudiante à l’Institut Catholique de Pédagogie (école normale), d’être le responsable pédagogique du centre. Solo nous conseillait de trouver un autre instituteur pour l’aider. Madame Emma RAZANAMANANTSOA nous a été présentée par une religieuse
[4]. Solo s’occupait des petits, Emma des grands et Nina les visitait régulièrement. Nous venions les samedis avec notre guitare. Nous demandions à Solo de trouver une propreté à acheter dans le quartier. Ce fut chose fait.

En octobre 2000, le couple Ranaivo et Ravao allait vendre leur propriété « MANAMBINTSOA » (qui donne beaucoup de bien) dans le même quartier. Nous les rencontrions avec Solo, Emma, Nina, Vhôvha, Solofo. Nous expliquions notre objectif éducatif pour les pauvres, nous leur précisions que le paiement sera étalé car nous devions chercher des bienfaiteurs. Ils acceptaient pour le bien des enfants. Nous avions contacté nos relations locales et internationales. Les bienfaiteurs répondaient positivement à notre demande : TGV, FIDES, Aumônerie Croix Rousse, des familles françaises, des chefs d’entreprises malgaches. A mesure que l’argent arrivait, nous effectuions un premier versement, un deuxième, … jusqu’à l’achat complet de la propriété.

En juillet 2001, huit filles de Guides de France – Jeunes En Marche (JEM Caluire) : Christine, Margerie, Claire-Lise, Marie-Bé, Christine, Marie-Liesse, Aurélie, Emmanuelle - retapaient le bâtiment avec des jeunes lasalliens missionnaires malgaches.

En septembre 2001, nous avions quatre salles de classe : deux à DONGONA et deux nouvelles dans cette propriété. En effet, nous aménagions les deux salles du réez de chaussé en salle. Le mur intérieur était peint en blanc, l’extérieur en jaune poussin, les portes et fenêtres en rouge. Sur le mur, en face de la passerelle d’entrée, les enfants mettaient le portrait de Jean-Baptiste De La Salle souriant. Une troisième institutrice RAVOLOLOMALALA Malica s’engageait : le matin, elle enseignait et l’après-midi, elle préparait son baccalauréat.

En Novembre 2001, suite à la visite des couples Jacques et Bernadette DECOURT, André et Dany GUYONNET et Sandra, trois instituteurs bénéficieront du parrainage de l’association EAU VIVE.

1.4- La construction, l’inauguration et l’usage du nouveau bâtiment : (2002-2003)

L’année scolaire 2001-2002, il y avait 240 enfants qui fréquentaient le centre d’alphabétisation « AKANY IARIVOSOA » avec 3 instituteurs : Solo, Emma, Malica et deux responsables pédagogiques : Nina et Solofo (il faisait aussi l’Institut Catholique de Pédagogie). Il fallait gérer ce centre qui s’agrandissait. Les parents demandaient à participer financièrement à l’éducation de leurs enfants, malgré leur situation de pauvreté. Jusque-là, l’alphabétisation était gratuite. Nous acceptions leur possibilité financière : entre 500 – 4000 francs malgaches (0,075 – 0,60 euros). Ainsi, les instituteurs percevaient leur salaire mensuel avec le parrainage de l’Eau Vive.

L’association TGV (la Terre est un Grand Village) promettait de financer la construction d’un bâtiment sur l’ancien endroit de la marre aux canards déjà remblayé. Nous faisions les démarches pour obtenir le permis de construire. Le 07 Janvier 2002, la crise socio-politique éclata à Antananarivo : les grèves nationales pour demander la vérité des urnes de l’élection présidentielle du 16 décembre 2001. Nous rassurions TGV que la construction était toujours prévue, il fallait envoyer l’argent. Une première tranche était versée : une trentaine de millions de francs malgaches (1 euro = 6600 fmg).

Le samedi 01 Juin 2002, premier jour du mois de l’enfance, nous commencions la fondation du bâtiment. Tout le monde était réuni : parents, enfants, autorités, le quartier, les enfants. Après la prière de bénédiction, nous nous lancions dans la fondation : les hommes creusaient avec les bêches, préparaient les mélanges de construction - les femmes transportaient les sables, les moellons, les gravillons - les enfants aidaient et chantaient. La matinée était terminée par une distribution de « MOFOGASY » (beignet de riz, de prix abordable)

Le 22 juillet 2002, nous avions l’approbation officielle de notre association « MALAZA NY GASY » (MAdagasikara LAlain’ny ZAnaNY Gasy : Madagascar aimé par ses enfants malgaches). La construction du centre était de 34 jours et 16 nuits. C’est un bâtiment de 2 étages : 3 salles eu réez de chaussé, une grande salle eu premier étage, 3 salles au 2ème. Mr Edson, dirigeait le chantier.

Le dimanche 04 Août 2002, la grande fête avait lieu pour inaugurer le centre : « AKANY IARIVOSOA », en présence du directeur de l’éducation des masses du Ministère de l’Enseignement (MINESEB), de 4 membres de TGV qui le finançait à 110 millions de fmg (16.800 euros), des médias, de tout le quartier, des bienfaiteurs, du conseil de direction et des Frères de notre «Sainte Famille»

1.5- Tableau récapitulatif de cette description par l’espace

Pour l’alphabétisation hebdomadaire, Monsieur Edson assure la coordination des jeunes des fraternités de formation pour s’occuper de l’éducation d’autres enfants qui ne peuvent pas être accueillis la semaine, faute de places.

Il y avait 300 inscrits mais ce nombre peut encore augmenter. Les jeunes font l’alphabétisation le samedi après-midi.

Le dimanche matin, dans le cadre de la préparation aux sacrements du baptême et de la première communion, pour ceux qui veulent, a lieu le catéchisme sous la responsabilité de Monsieur Solo.













1- LE CEFTOP AU SEIN DE Notre centre « AKANY IARIVOSOA »
en 2006-2007


1.1- Effectifs des élèves de l’Akany Iarivosoa :





* Rudiments de l’écriture et de la lecture et de l’arithmétique.
* Education civique de base ( politesse, vie en société,…)
* Education morale et spirituelle (la relation avec Dieu et les autres)
* Education sanitaire (hygiène, propreté, nettoyage)


*Pédagogie dynamique avec des chants et des danses

* Pédagogie affective (gentillesse pour intéresser les enfants à continuer)

* Pédagogie normative (discipline et règlement intérieur)


* Salles de classe et enceinte du centre.
* Educateurs épaulés par des stagiaires sous la direction du responsable pédagogique.
* Matériels scolaires de base (cahier, ardoise, craie, stylo)
* Samedi matin, participation à la rencontre du centre, après- midi : alphabétisation.




* Le programme scolaire est celui du primaire émanant du Ministère de l’Education Nationale mais allégé suivant les différents niveaux.


* A chaque niveau, sa pédagogie :

CP1 (12ème )
CP2 (11ème )
CE1 (10ème )
CE2 (9ème )
CM1 (8ème )
CM2. (7ème )

* Salles de classe et enceinte.
* Un éducateur pour une cinquantaine d’enfants par demi-journée.
* Kits scolaires donnés par le ministère de l’Education nationale.
* Cursus sans redoublement mais avec un suivi individuel pour les faibles.





* Le programme de l’Education Fondamentale est celui du collège émanant du Ministère de l’Education Nationale mais allégé suivant les différents niveaux .
* Le programme du professionnel correspond au profil de l’étudiant capable de travailler à la sortie de ses 4 ans de formation.


* Suivi individuel
* Pluridisciplinarité
* Interdisciplinarité
* Un cursus de 4 années de formation.
1ère année : ,généralité + VE
2ème année : généralité + VE
* 3ème année : spécialisation + VE + stage
* 4ème année : mémoire de fin d’études + VE + recherche ou création d’emploi


* Salles de classe et enceinte du centre.
* Parc informatique
* Atelier de restauration
* Plusieurs éducateurs pour une quarantaine de jeunes par demi-journée.
* Cursus sans redoublement avec accompagnement individualisé des plus faibles.
* Groupe éducatif d’apprentissage
* Stage professionnel : alphabétisation, premiers soins des enfants du primaire, restauration,…


2- Présentation générale du CEFTOP


2.1- Historique de cette formation :

Depuis 1997, le centre d’alphabétisation AKANY IARIVOSOA ne cesse d’évoluer pour l’éducation de 740 enfants en situation de pauvreté. Comme la plupart de ces enfants travaille pour survivre, nous avons opté la formule de demi journée de classe. Ce qui leur permet d’étudier et de travailler en même temps. En l’an 2000, nous avons commencé à réfléchir sérieusement sur cette formation professionnelle après le primaire, pour que les enfants ne se retrouvent pas dans leur situation professionnelle de départ. Plusieurs enquêtes, échanges et réunions ont fait naître cette formation.

En juin 2003, la première promotion baptisée « TGV MILAY » (Super TGV) termine le cycle primaire et s’est présenté pour la première fois à l’examen national CEPE (Certificat d’Etudes Primaires et Elémentaires) à la demande des parents. Ces enfants ont entre 10-16 ans. Résultat : 16 admis sur 52.

Après le cycle primaire, le système scolaire classique COLLEGE ne s’adapte pas à leur situation de pauvreté. Le collège étudie toute la journée. Lors d’une enquête que nous avons menée durant trois années successives dans une école privée du même quartier sur la déperdition d’enfants à l’école : sur 100 enfants commençant en maternelle, 15 seulement arrivent en troisième. Raison avancée par les profs : les enfants quittent l’école à partir de la sixième (11-12 ans) pour travailler.

Sans négliger l’éducation fondamentale de ces enfants en situation de pauvreté, nous opterons pour une formation plus professionalisante et d’une manière originale. Nous mettons en expérience un autre type de formation professionnelle autre que ce que font habituellement les enfants des bas quartiers (ouvrages bois, fer, broderie, coiffure, coupe et couture). Nous lancerons des projets de formation dans le secteur éducatif, tertiaire, sanitaire, bureautique, communication touristique et restauration. Toute la formation sera assistée par ordinateur, en ce siècle de mondialisation.

Ce n’est pas parce que ces enfants sont pauvres qu’ils n’ont pas le droit de se former professionnellement dans ce secteur. Tel est leur défi, celui de leurs parents et nous sommes là pour cheminer avec eux et les aider à réaliser ce beau projet ambitieux mais faisable. Un projet phare qui pourra inspirer d’autres quartiers voire d’autres pays du Tiers-Monde en quête de formation professionnelle qui s’adapte à la technicité moderne.

Après la classe de 7ème , avec ou sans CEPE, les enfants vont former une promotion jusqu’à la fin des 4 années. Le Centre d’Education Fondamentale et de Technique Opérationnelle (CEFTOP) aide chaque enfant à avoir la même chance de s’en sortir. Le Centre n’est pas élitiste et ne vise pas la course au diplôme mais la préparation humaine, socio-professionnelle de l’élève.

Un accompagnement individualisé par le formateur titulaire est important pour chaque élève. Plusieurs formateurs vont participer à leur éducation. Chaque promotion est sous la responsabilité d’un formateur titulaire qui la suit jusqu’à la sortie de promotion. Madame Emma est le responsable de la première promotion TGV MILAY. Le cursus de 4 années de formation sera sanctionné par un Diplôme de qualification professionnelle.



2.2- Le CEFTOP (Centre d’Education Fondamentale et de Technique Opérationnelle) :

« Ce projet fou, pour beaucoup, au départ - est - concluant, pour nous, aujourd’hui »

Ce n’est pas parce que ces enfants sont pauvres qu’ils n’ont pas le droit de se former professionnellement dans les secteurs informatiques, tertiaires et socio-éducatifs. Tel était notre défi avec les jeunes et leurs parents. Aujourd’hui, nous sommes sur le point de réaliser ce projet ambitieux avec la sortie de cette première promotion « TGV MILAY » en août 2007. Un projet phare qui va inspirer d’autres quartiers populaires de Madagascar et pourquoi pas d’autres pays du Tiers-Monde en quête de formation professionnelle qui allie situation locale et technicité moderne.

Après l’école primaire, le CEFTOP aide chaque enfant à avoir la même chance de s’en sortir. Le Centre n’est pas élitiste et ne vise pas la course au diplôme mais favorise le raisonnement intellectuel, la culture générale, l’apprentissage technique, la formation humaine, la réflexion spirituelle et la préparation de leur avenir professionnel. Chaque promotion garede les mêmes enfants devenus adolescents jusqu’à la fin des 4 années de cursus. Il n’y a pas de redoublement mais des examens trimestriels réguliers.

Un accompagnement individualisé par le formateur titulaire est important pour chaque adolescent. Plusieurs formateurs qualifiés et compétents participent à leur éducation. Chaque promotion est sous la responsabilité d’un(e) formateur titulaire qui la suit jusqu’à la sortie de promotion. Les formateurs aident ceux qui peinent dans leur formation.

Ce cursus de 4 années de formation est sanctionné par un Diplôme de qualification professionnelle : BTO (Brevet de Technicien Opérationnel). Nous allons demander son homologation aux deux Ministères concernés : Ministère de l’Education Nationale et de la Recherche Scientifique et Ministère de la Formation Technique et Professionnelle.

Bien avant la conception de cette formation opérationnelle, l’association MNG avaient déjà formé les futurs formateurs du CEFTOP : spécialisation, études universitaires, stage à l’étranger, engagement dans les mouvements associatifs,…


2.3- Objectifs de cette formation :

Nous tenons compte des objectifs fixés le Ministère de l’Education pour l’Education Fondamentale. Nous nous inspirons des programmes scolaires donnés par ce Ministère tout en l’adaptant aux jeunes.

Nous permettons aux jeunes en situation de pauvreté de pouvoir continuer leur éducation, tout en travaillant l’autre demi-journée. Nous les stimulons à partager et analyser leur expérience quotidienne professionnelle (laver les linges, transporter de briques et d’autres marchandises, tâches ménagères,…). Nous favorisons l’esprit d’initiative, d’observation, de partage et de saine concurrence durant les quatre années d’études et de formation. A chaque fin d’année, les différents prix offerts aux majors les stimulent davantage.

Nous leur procurons une formation professionnelle polyvalente qui pourra aider chaque jeune à trouver facilement du travail. Nous aidons chaque jeune à se familiariser au milieu professionnel adulte grâce aux stages, voyages d’études et autres visites sur terrain. C’est leur première expérience professionnelle.

Dès la troisième année, avec un fond donné par l’association MALAZA NY GASY, un compte épargne (CCP) est ouvert pour chaque jeune afin qu’il ait une expérience pratique de gestion et de comptabilité. En quatrième année, suivant leur spécialisation, nous montons avec chaque jeune un projet de création d’emploi.


2.4- Etapes de cette formation :


En octobre 2003, nous avions ouvert le CEFTOP. Comme tout commencement, nous avons utilisé les infrastructures existantes à l’Akany Iarivosoa (salle de classe, matériel existant, formateurs,…). Tout au long de l’année, nous avons cherché des financements pour construire le bâtiment spécifique du CEFTOP.

A la fin de chaque trimestre, une réunion d’évaluation de chaque entité (formateurs, parents, jeunes) avait lieu sous la responsabilité du responsable du CEFTOP et de la directrice de l’Akany Iarivosoa. Chaque trimestre avait été sanctionné par un résultat d’examen de connaissance (éducation fondamentale) et de compétence (formation opérationnelle). Chaque formateur avait évalué les jeunes et leur avaient attribué des notes qui figurent dans leur livret de notes. Une mention est attribuée à chaque matière et au total des notes des matières (sur 20) :

Entre 08 - 09 : Mention A - ( AMELIORABLE = Azo atsaraina )
Entre 10 – 12 : Mention A + ( ACCEPTABLE = Azo ekena )
Entre 13 – 14 : Mention E ( ENCOURAGEANT = Mankahery )
Entre 15 – 16 : Mention S ( SATISFAISANT = Mahomby )
Entre 17 – 19 : Mention TOP ( TRES OPERATIONNEL = Tonga dia Afaka Miasa )
3- CATEGORIE DE FORMATION


3.1- Fondamentale et Technique, deux entités complémentaires :

D’une durée de quatre ans par demi-journée, ce nouveau type de formation fondamentale et professionnelle - résumé dans le tableau suivant - favorise le rythme psycho-social déjà acquis par l’élève depuis le cycle primaire. Ce programme est encore expérimental.



Education fondamentale
(15 h 15)


TECHNIQUE opérationnelle
(12h)

Connaissance culturelle (COC)
Malagasy (2h)

Compétence Technique Informatique (CTI)
Bureautique (3h)

Connaissance culturelle (COC)
Français (2h)

Compétence Technique Tertiaire (CTT)
Technique Commerciale (1h)

Connaissance culturelle (COC)
Anglais (2h)

Compétence Technique Tertiaire (CTT) Comptabilité et Gestion (1h)

Connaissance générale (COG)
Histoire – Géographie (2h)

Compétence Technique Sociale (CTS)
Restauration (2h)

Connaissance générale (COG)
Education Physique Sportive (1h15)

Compétence Technique Sociale (CTS)
Communication (1h)

Connaissance scientifique (COS)
Mathématiques (2h)

Compétence Technique Educative (CTE)
Sciences de l’Education (2h)

Connaissance scientifique (COS)
Sciences Naturelles (2h)

Compétence Technique Educative (CTE)
Education humaine (1h)

Connaissance scientifique (COS)
Physique Chimie (2h)

Compétence Technique Educative (CTE)
Education spirituelle (1h)



* 1 ère année :
ð Visite du Parc zoologique et botanique de Tsimbazaza (octobre 2003)

* 2ème année :
ð Une journée de voyages d’études à Ambohimanga - Antananarivo (Juillet 2004)
ð Ouverture ce compte épargne (CCP) pour chaque jeune.

* 3ème année :
ð Une semaine de Voyage d’études à Antsirabe, Andraikiba, Tritriva (Avril 2006)
ð Rapport de voyage d’études et présentation publique : 15 Mai 2006

* 4ème année :
ð Toute l’année : stage pratique chaque matin suivant la spécialisation de chacun(e) : éducation, santé, bureautique, restauration, gestion informatisée, animateur touristique.
ð Une semaine de voyage d’études à la côte-Est : Andasibe, Toamasina, (Juillet 2007)
ð rédaction et soutenance de mini-mémoire de fin d’études (Août 2007)


3.2- Education fondamentale :

Les formateurs s’inspirent du programme officiel de l’Education Fondamentale délivré par le Ministère de l’Education. Ils avaient fait sortir l’essentiel à transmettre aux élèves. Cette démarche avait nécessite un esprit de synthèse et de discernement sur ce programme officiel :
* En première année : programme de sixième
* En deuxième année : programme de cinquième
* En troisième année : programme de quatrième
* En quatrième année : programme de troisième

Il ne s’agit pas de tout faire pour finir un programme scolaire au risque de bâcler. Il faut parcourir l’ensemble du programme pour mieux choisir l’essentiel à transmettre aux jeunes.

Pour plus de clarté et de synthèse auprès des formateurs, des parents et des jeunes, les matières de l’Education fondamentale sont regroupées en trois grandes Connaissances distinctes. D’autres chapitres peuvent être ajoutés dans chaque matière si le formateur en juge la nécessité. Cependant, il en référera au professeur titulaire et à la directrice. Voici le détail des trois entités de Connaissance dans l’Education Fondamentale. Le formateur titulaire aide les jeunes à effectuer l’interdisciplinarité :
1- Connaissance culturelle (COC) : Langues, chants, poèmes, arts,…
2- Connaissance Générale (COG) : Histoire, Géographie, éducation physique et sportive…
3- Connaissance Scientifique (COS) : mathématiques, physique,…)


3.3- Technique opérationnelle :

Les matières en Technique Opérationnelle aident les jeunes à acquérir progressivement des Compétences professionnelles. La première année sert surtout à aborder les généralités et à démontrer l’importance et l’intérêt de chaque matière dans la vie professionnelle de tous les jours.

Comme dans l’Education Fondamentale, les matières de la Technique Opérationnelle sont regroupées en 4 grandes Compétences Techniques. Chaque Compétence correspond à des profils précis de poste de travail professionnel. Il revient à chaque formateur de trier dans leur propre cursus de formation de trier ce qui est adapté au niveau et à la situation des jeunes à former :

1- Compétence Technique Informatique (CTI) : secrétaire, opérateur de saisie, prof de bureautique,…
2- Compétence Technique Tertiaire (CTT) : agent comptable, gestionnaire, agent commercial,…
3- Compétence Technique Sociale (CTS) : hôtelier, cuisinier, guide touristique, animateur de quartier,…
4- Compétence Technique Educative (CTE) : instituteur dans un autre centre, agent sanitaire,…


4- L’équipe de formateurs

Aujourd’hui, nous pouvons dire que nous avons comme formateurs des jeunes compétents, expérimentés et qualifiés. Notre programme de formation bénéficie d’une expérience internationale grâce à la participation des stagiaires européens au CEFTOP. Les formateurs responsables sont :
- Concepteur : Jean de Dieu RATSIMBAZAFY (Frera RAGOD-Gasy)
- Directrice de l’Akany Iarivosoa : Mademoiselle RASOAMIADANA Razanamparany Lisy Pascale
- Responsable CEFTOP : Madame RAZANAMANANTSOA Olifanja Emma
- Dirceteur Technique Opérationnel : Monsieur RAMANAGASON Hery


4.1- Répartition par responsabilité :

PERSONNEL ENSEIGNANT
Nombre des instituteurs
sexe
Noms et prénom de l’instituteurs
Classes tenues / fonctions
1
F
LALARISOA Emilienne Nicole
CM1 B (8ème B)
2
F
RASOANIAINA Claudine
CE2A (9ème A)
3
F
TAHIRY Hanitra Tianasoa
CP1 A – B (12ème A – B)
4
F
RAVOLOLONANDRASANA H. Marie Joséphine
CE2B (9ème B)
5
M
TOMBOZARA Jean Fredo
CM1 C (8ème C)
6
F
HERINATENAINA CLAUDIA Marie Chantal
CP2 (11ème)
7
F
RASOAMIADANA RAZANAMPARANY Lisy Pascale
CE1 (10ème) -1ère année (Matin)
8
M
RATARAZOANDRIANIRINA Jean Paul
CM2B (7ème B)
9
F
RATSARAZAFY Marie Pauline
CM1 A (8ème A)
10
M
RAKOTONDRAMANANA Jean Henri Claude
CM2A (7ème A)
11
M
RAMANGASON Andrinirina Hery
2ème année (Après midi)
12
F
RAZANAMANANTSOA Olifanja Emma
4ème année (Après midi)
13
F
RASOLONIAINA Lina
3ème année (Matin)
14
F
RAZAFINDRAMANGA Suzette
2ème (Matin)
15
M
ANDRIAMAMPIONONA Solomandimby
1ère année (Après midi)
16
F
RATOVONAR Lalaniaina Ravoniarimino
Stagiaire envoyée du Ministère

PERSONNEL ADMINISTRATIF
17
M
RAKOTONIRINA Jean De Dieu
Gardien et surveillant (matin)
18
M
RANDRIANANTENAINA Herison Dieu Donné
Surveillant (après midi)
19
F
RAKOTOMALALA Suzanne Marie Darlys
Secrétaire comptable
20
M
RABIALAHY Pierre Joseph
Surveillant (matin)
21
M
RANDRIAMANANJARY Jean Félix
Surveillant (après midi)
22
F
RAZAFIARISOA Meltine Odette
Responsable Goûter
23
F
MIORATIANA Julienne
Responsable Goûter
24
F
BENIVOLA Christina
Responsable Dispensaire
25
F
R Marie Alphonsine
Responsable Nettoyage

PERSONNEL STAGIAIRE

26
F
HANTANIAINA Perle Yollande
Stagiaire CE1 ( 10ème )
27
F
RAZAFINDRAMANANA Herizo Irène
Stagiaire CP2 (11ème )
28
F
RASOANIRINA Mialisoa Salohy
Stagiaire CP2 (11ème)
29
F
RAZAFIARISOA Andoniaina Chantal
Stagiaire CP1 A (12ème A)
30
F
RAHANTRASOANIRINA Véronique
Stagiaire CP1 A (12ème A)
31
F
RASOANIRINA Malala Fanja
Stagiaire CP1 B (12ème B)
32
F
RANDRIANANTOANDRO Miora Estelle
Stagiaire CP1 B (12ème B)
33
F
RAFANOMEZANTSOA Hery Lalaina
Stagiaire infirmière
34
F
HANTALALAO Irène
Stagiaire Infirmière



4.2- Répartition avec diplômes, compétences ou qualification
Frère Jean de Dieu RATSIMBAZAFY (2006)


(en cour de création: Jn Paul)

1 commentaire:

  1. tunisien en retraite61ans désire etre bénivole en afrique ou dans le monde en tend qu'agronome dans le domaine agricole et la vulgarisation,le développement rural integrés

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